Lien argent-argent:
Le métier d’investisseur, tout domaine confondu, permet une approche différente de la relation travail-argent. On peut même dire que la relation est plutôt de type argent-argent. Lorsque vous apportez une somme d’argent dans un projet, vous allez vous renseigner sur ce que cela va vous rapporter, on appelle cela le ROI, le retour sur investissement. Vous pouvez travailler sur le dossier 10 heures ou 1000 heures, ce qui vous intéresse à la fin, c’est le pourcentage de marge que vous allez pouvoir générer.
Court terme – long terme:
Sur 100 personnes, combien seraient prêtes à recevoir un salaire annuel plutôt qu’un salaire mensuel ? Extrêmement peu ! C’est pourquoi il est difficile pour de nombreuses personnes d’investir. Elles ne réussissent pas à se projeter sur le long terme et sont rassurées par l’arrivé d’un salaire mensuel. Elles connaissent l’effort humain à fournir pour obtenir une somme d’argent mensuellement. De cette manière, elles ont l’impression de maîtriser leur destin car l’emploi est encadré par le code du travail. C’est un cadre qui certes protège mais qui n’empêche pas tout les cas de figure, comme un faillite de l’employeur ! Un investissement serein est généralement établi sur le long terme. La plupart des investissements court terme peuvent générer de beaux résultats mais le risque associé est plus important ! Voyez les marchés financiers : Des traders gagnent et perdent de l’argent tout les jours mais quand on investit sur le long terme, la bourse monte toujours !
La clé:
L’objectif pour réussir est de se détacher de ce “confort” psychologique illusoire de recevoir un salaire mensuel. Un calcul simple et intéressant à faire peut vous aider pour connaitre votre niveau de liberté financière. Listez toutes vos dépenses annuelles et multipliez le résultat obtenu par 1,5. Vous obtenez ainsi la marge annuelle à dégager avec vos investissements pour assurer votre train de vie. Tout le reste ne sera que du bonus !
Raisonner en surface financière:
A terme, un investisseur ne raisonne plus en cash-flow mensuel, mais en “surface financière”. Deux fois par an, vous faites le bilan de tout vos actifs : Immobilier (plus value potentielle et capital remboursé), bourse (valeur des actions et dividendes perçus), business (valeur de votre entreprise) et vous comparez le chiffre obtenu avec celui du bilan précédent. Si ça augmente c’est bon signe, vous gagnez plus que vous ne dépensez, vous êtes un bon investisseur !